Hier, je suis allée, comme tous les mardis après-midi, dans
le commissariat n°1 de la ville de Santa Fe, afin de visiter les hommes qui y
sont détenus. A chaque fois, je ressors impressionnée par les échanges que nous
avons avec les prisonniers, par leurs questions si profondes, par leur
recherche spirituelle et leur témoignage de vie. Tout en écoutant Matías, je
scrutais ses tatouages, me laissais toucher par ses mots (ceux qui sortaient de
sa bouche et ceux qui sont gravés sur son corps) et il m’est revenu en mémoire
les paroles si souvent répétées par le Père Gabriel Carron : nous allons
en prison, pas pour convertir l’autre, mais pour se convertir soi-même !
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